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Janula ou l’æuvre ouverte
Ce qui caractérise une « æuvre ouverte » selon la formule d’umberto Eco, est le fait que chaque élément de cette æuvre, tout en gardant son caractère spécifique, se développe selon une cohérence et une idée directrice.
Tel est le cas de l’æuvre plastique de Janula dont j’observe, depuis des décennies, l’accomplissement. Ses créations récentes – peintures, gouaches, collages – du petit au grand format, sont toutes les histoires vertigineuses d’un songe éveillé qui est le moteur même de Janula.
Oui, il existe une manière, une syntaxe, une palette Janula, mais elles sont sans cesse en mouvement. Quand je regarde une toile des années 80 et un collage récent, je vois toujours un Janula, mais sous un de ses multiples visages. On dirait que la reconnaissance et la notoriété retrouvées dans son pays d’origine devenu La République Tchèque, ont donné à l’artiste encore plus de maîtrise, s’il se peut, dans son art protéiforme.
Par nécessité d’abord, le peintre a été un virtuose du matériau de récupération. Aujourd’hui, c’est un peu devenu sa marque de fabrique, son code génétique, la clé des songes évoqués plus haut.
Quand on établira, un jour, le catalogue raisonné des æuvres de Janula, on se rendra compte à quel point l’artiste est passé maître dans l’art de ces « cohérences aventureuses » chères à Roger Caillois, qui sont l’élément constitutif d’une aventure créatrice sans équivalent
Jean ORIZET
Janvier 2010, Paris
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